Isla de OMETEPE (25/07_29/07)

Publié le par Pierre et Mag au bout du monde

Après avoir quitté San Juan del Sur, à bord du très populaire « school bus » ou « Chicken bus », un vieux car scolaire américain des années 70, nous arrivons au port de San Jorge pour prendre le ferry direction l’île d’Ometepe ( !! prononcer « HO Mé Té Pé » !!) . Cette île au beau milieu du lacP1090634 [resized] Nicaragua, est formée de deux volcans, le Concepción et le Maderas culminant respectivement à  1400m et 1600 reliés tous deux  par une bande de terre volcanique créée par une coulée de lave il y a de nombreuses années. La vie semble très paisible et tranquille pour les 45000 âmes qui habitent sur la isla : le tourisme s’y développe petit à petit mais tout reste encore ici très préservé et authentique. Le premier hôtel qui nous accueille – si on enlève toue la jovialité au verbe accueillir – se situe sur en bord de lac, du coté du volcan Concepción de l’île : c’est très simple, l’essentiel dirons nous : un lit et un ventilateur. Suffisant pour passer notre première nuit.

109 4792 [resized]

Hostel le Chico Largo

109 4800 [resized]

Volcan Concepcion

La régularité des bus et l’état des routes nous incitent dès le deuxième jour à louer une moto tout-terrain de façon a pouvoir aller librement à la découverte d’Ometepe. ( pour le coup retour rapide au port d’arrivée puisque c’est le seul endroit qui loue des motos pour plusieurs jours à un prix raisonnable).

109 4890 [resized]

Nous partons donc avec nos deux petits sacs à dos pour quelques jours vers le  coté le plus reculé et sauvage de l’ile, la partie surplombée par le volcan Maderas. Nous faisons un passage rapide par la plage : rapide puisque ça n’a de plage que le nom justifié par la bande de sable volcanique au bord du lac et rapide deuxièmement puisque ici comme ailleurs en Amérique Centrale, un orage déboule en 15 minutes, tout devient noire et il tombe un une heure l’équivalent de ce qu’il tombe en Bretagne en un mois, ce qui, vous l’imaginez est  assez inimaginable !! (j’aime beaucoup tous mes amis bretons d’ailleurs).

109 4861 [resized]Après la pluie nous débarquons à Mérida, à l’auberge « El Rancho de Mérida » tenu par l’adorable et intarissable Ovaldo et toute sa petite famille. L’avantage de se poser ici à Mérida est la proximité de nombreux points d’intérêt à quelques minutes de motos aux alentours. Nous commençons par un tour en Kayak accompagné de notre guide Ervin à la rivière Istiam, à la découverte, une fois de plus de caïmans : nous pénétrons à pas de loups, enfin à nageoire de tortue pour le coup, à l’intérieur de l’île, entouré de dizaine d’oiseaux- grand échassiers blancs immaculés, tortues, cormorans, poule d’eau, vautours…et d’autres oiseaux locaux aux noms intraduisibles -  

109 4856 [resized]

 

 et subrepticement, le temps d’un bâillement, on aperçoit un joli croco se glisser discrètement dans  l’eau (Croco c’est pour la rime, parce qu’ en fait il s’agit d’un caiman…).

caiman-otro.jpg

Ce ne fut pas là notre seul rencontre avec l’animal puisque par deux fois, dans l’heure qui suivit, nous aperçûmes les crocs et la tête couleur sac à main de la bête ! Superbe matinée que cette virée au sein du rio, calme et admiration ont ponctué notre sortie en trio. P1090654 [resized]L’après midi nous partons pour une petite heure de marche vers la cascade de San Ramon : là encore une très belle incursion dans la végétation locale pour découvrir au bout de la ballade une magnifique chute d’eau de 40m dans un cirque de verdure : journée somme toute très bucolique qui justifie sans doute un style d’aucun jugerait poétique.

109 4884 [resized]

 

Le lendemain nous décidons, malgré un temps un peu nuageux, de partir a109 4904 [resized]vec notre guide de la veille à l’ascension du volcan Maderas. Au programme 1400m de montée dans la boue et à travers une jungle très surprenante et ardue. En effet autant la première partie se fait assez aisément en prenant garde à ne pas se ramasser tous les 100m à cause d’un terrain plus que glissant,  autant les derniers 600m se font en escaladant les racines et les branches des arbres dans un décor brumeux digne de la forêt de Brocéliande ou plus «contemporainement » d’un fog londonien ! J A l’arrivée au sommet en guise de vue imprenable sur la lagune intérieur du volcan on a le droit à ça :

 

109 4907 [resized]

 On y voit absolument rien, ni d’un coté ni de l’autre : si seulement on faisait la différence entre un  coté et l’autre d’ailleurs!

Nous redescendons et rejoignons notre camp de base quelques minutes avant que s’abatte sur nous le très ponctuel orage quotidien du milieu d’après-midi. Nous quittons notre très sympathique logement, après trois jours passés à Mérida pour une dernière journée au bord de la lagune Charco Verde et Ojo de Agua. 109 4944 [resized]

109 4938 [resized]

La dernière est un bassin semi artificiel, rempli par une source naturelle qui lui donne une couleur cristalline que l’on apprécie allègrement 15 grosses minutes avant que  - et oui encore lui - ne s’abatte sur nous le très ponctuel orage quotidien du milieu d’après-midi ( Ctrl C- Ctrl V). Et voilà le lendemain matin, nous ramenons la moto, avec laquelle je me suis bien amusé d’ailleurs – et nous reprenons le bateau en direction de Granada. Ainsi se termine nos 5 jours sur l’île d’Omotepe, un véritable havre de tranquillité et d’authenticité. ... Et à en croire la dernière photo, je crois que nous avons fait là , la dernière randonnée de tout le voyage

 

 

109 4928 [resized]

Publié dans NICARAGUA

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
H
<br /> J'ai pas vu du tout de faute dans ce blog<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> Quel style ! Bravo à vous deux. La lecture de cet article était un ravissement. Peu de fotes (comme écrirait Pierre) et toujours autant d'humour. Quant aux photos c'est une merveille. Gros bisous.<br /> <br /> <br />
Répondre